Pas de finitions sans massicot.
Le massicot en imprimerie est une machine servant à découper le papier. C’est à partir des années 1830, suite aux progrès de l’imprimerie, que le besoin d’un papier bien coupé se fait ressentir et que les premières machines servant à couper le papier voient le jour. En 1844, un français du nom de Guillaume Massiquot dépose un brevet pour son invention. Si l’on en croit Wikipedia, « Massicot est tiré du nom de l’imprimeur Guillaume Massiquot […] dont l’acte de naissance, conservé dans la ville d’Issoudun, porte Massicot ».
Le procédé de coupe s’effectue en deux étapes. Dans un premier temps, une presse vient bloquer par pression le papier à découper. Dans un second temps une lame descend et vient découper le papier. Ce système repose sur le principe de la lame contre support. Le réglage de la coupe est très précis et se fait à l’aide d’une équerre à position variable. On ne s’improvise pas massicotier comme cela. Il est nécessaire d’avoir suivi une formation afin de pouvoir travailler correctement sur un outil de ce genre. Même si aujourd’hui les massicots les plus performants disposent de nombreux éléments de sécurité, leur utilisation n’est pas à la portée de tous.
En imprimerie, il peut être utilisé de différentes façons :
- Mise au format et préparation des feuilles à imprimer
- Façonnage, découpage des imprimés
- Réalisation de formes de découpes
Le conseil de Thierry notre chef d’atelier : Pour obtenir une coupe nette et propre sur des papiers à grammage élevés (+170g/m²), il est nécessaire de pratiquer une double coupe. Au moment de la coupe, la partie présente du côté biseauté de la lame, subit un arrachement et fait apparaître des peluches de papier. La seconde coupe avec le côté droit de la lame va permettre d’éliminer la partie qui comporte les peluche de fibres de papier.