Une police qui a du caractère

Vous les côtoyez tous les jours, chez vous, dans la rue ou bien au travail. Elles font partie intégrante de votre vie. Mais connaissez-vous vraiment les polices ?

Typographique ou de caractère, le terme « police » est apparenté au second sens de ce terme en français, celui de document écrit prouvant un fait. Son étymologie est incertaine et serait peut-être latine, du terme « pollicitatio », italienne du terme « polizza », certificat, du latin médiéval « apodixa » ou du grec byzantin « apodeiksis », preuve.

En bois, en matière d’imprimerie (plomb, antimoine étain), puis numériques. Autrefois rigides et exigeantes, non compressibles, mais exerçant l’œil qui devenait typographique. Elles ont du corps, elles n’ont jamais changé de nom et bien qu’informatisées elles se nomment entre elles : Typo.

Classifiées : Didot, Elzévir, à empattement, écriture, étoiles fondues de travers…

Elles sont l’orgueil d’une profession oubliée, mais signent toujours de leurs patronymes : Cheltenham, Garamont, Banco, Nord, Bernard, Antique Olive 1 œil, 2 œil, 3 œil, 4 œil …

Elles ont chacune leurs morphologies et leurs particularités : regardez !

Le conseil de Thierry notre chef d’atelier : Lors de la réalisation d’un document, veiller à ne pas utiliser trop de polices différentes : 2 à 3 polices maximum sinon c’ est vite le fouillis.

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