Faire appel à un imprimeur est une démarche accessible à tous. Optimiser ses impressions en fonction des spécificités de la chaîne graphique est une toute autre histoire ! En effet, cette activité très technique requiert un minimum de connaissances pour bénéficier au mieux du savoir-faire d’un imprimeur et maîtriser ses coûts d’impression. Parce qu’on est sympas, et qu’on adore parler de notre métier, nous vous ouvrons les portes de notre imprimerie et vous faisons découvrir les secrets de fabrication du “chef cuisto Goubault Imprimeur” afin d’avoir la recette parfaite pour votre support de communication !

Avant de vous détailler les étapes de la chaîne graphique, nous avions envie de vous partager que derrière chaque étape, il y a des collaborateurs impliqués et passionnés par leur métier. Le processus de fabrication de vos imprimés est guidé par notre engagement “locaprint” et éco-responsable. Et même si cela peut paraître évident pour certains, nous sommes fiers de travailler dans ce contexte. Et ça fait plus de 125 ans que ça dure ! Suivez le guide…

Aux petits oignons de l’éco-conception

 

Notre devise ? L’éco-conception. Elle correspond à une réflexion collaborative en amont du projet afin de trouver l’équilibre parfait entre vos attentes, vos valeurs et votre support final. Cette méthode de travail permet de mieux appréhender les délais afin de prévoir à l’avance le matériel nécessaire, de trouver le poids idéal de votre produit (diminuer de quelques grammes peut vous faire économiser de l’argent) et enfin de lutter contre le gaspillage en adaptant les tirages à la bonne quantité : “imprimer moins c’est imprimer mieux”. Bien réfléchir avant de vous lancer vous permettra de mettre toutes les chances de votre côté pour vous démarquer auprès de votre cible.

Numérique ou Offset : that is the question…

 

La presse numérique et la presse Offset sont nos deux ustensiles géants pour napper de couleurs votre support avec une qualité similaire. Le choix se fait en fonction du format et du nombre d’exemplaires. Plus votre document sera petit et en quantité réduite, plus la technique d’impression numérique sera adaptée puisque les coûts se font à la feuille. Néanmoins, si vous souhaitez produire des grands tirages, l’offset sera la technique la plus appropriée pour vous. En effet, les coûts ici sont fixes. Les frais seront donc un peu élevés au départ mais diminueront au fur et à mesure que la quantité augmentera. 

Visite imprimerie les étapes de la chaine graphique en impression

Le choix du support, pas toujours de la tarte !

 

Il y a mille et une façons d’imprimer ! Mais comment concevoir un support adéquat à votre projet ? “Pour vous démarquer, commencez par choisir votre papier” vous conseille Lauriane, notre responsable de clientèle. C’est une étape très importante puisque c’est l’élément principal de votre produit.  Il en existe une multitude : offset, couchés, exotiques comme le kraft et l’autocopiant, ou bien encore les papiers créatifs : de quoi trouver votre petit bonheur. Pensez à jouer sur les sens (la vue, l’odorat, le toucher), ne mettez rien de côté pour vous différencier des autres !

Une fois le papier choisi, place au façonnage. Avez-vous déjà réfléchi au format et au pliage ? Une multitude de configurations existent, vous pouvez élaborer votre support en une coupe, avec angle droit ou bien encore trouver d’autres formes encore plus complexes. Mais pour que cela tienne, il faut les lier. Là aussi, vous aurez un large panel de propositions telles que la piqûre, la reliure Wire’O, le dos carré collé, le dos carré cousu et bien d’autres pour perfectionner votre produit.

Pour une question de protection et d’esthétique, le pelliculage peut être conseillé sur votre support. Son choix se fait en fonction de l’utilité de votre objet et de sa manière d’utilisation. Pour cela, plusieurs types seront à votre disposition tels que le pelliculage brillant, satiné, mate, soft-touch ou bien encore sablé.

Supports - les étapes de la chaine graphique en impression

Les innovations comme de vraies cerises sur le gâteau

Les nouvelles technologies vous permettront de créer de la singularité à votre produit, et ça, le consommateur adore ! Nous en proposons deux chez Goubault imprimeur : le procédé Mosaic et la personnalisation. Le premier nous permet de produire à partir d’un visuel, une multitude de variantes, basées sur des rotations, des agrandissements et même des changements de couleurs. La seconde technologie, quant à elle, ajoute un ou plusieurs éléments uniques à votre modèle général de support comme l’attribution d’un prénom. Cela permet de toucher personnellement le destinataire du support. Vous pouvez même combiner les deux techniques avec un même document (couverture unique et troisième page personnalisée).

 

Trouvez la bonne recette pour votre projet en demandant le bon devis

Dans cette suite d’étapes à parcourir, le point le plus stratégique à gérer reste le devis. Une panoplie d’éléments sont à détailler et à comprendre pour assurer son bon déroulé. Si vous ne voyez pas de quoi l’on vous parle, voici un aperçu des éléments à fournir entre l’imprimeur et le/la client(e) : la nature de l’imprimé, le format (dimensions précises), le nombre d’exemplaires, le nombre de couleurs, le type de papier souhaité, la présence d’un fichier ou non, une demande de certification PEFC ou FSC (démarche marketing éco-responsable), le bon à tirer (web ou version papier), le besoin d’être présent au bon à rouler, le type de reliure et/ou de finition (pelliculage ou non), la livraison (lieu, date, disponibilité…), le conditionnement, etc. 

Les étapes de la chaine graphique en imprimerie,  réunion

Le pré-presse ou l’importance de la qualité des fichiers 

Lorsque votre fichier arrive au service pré-presse, nous prenons le temps de le regarder afin de vérifier qu’il n’y ait aucune anomalie et qu’il soit conforme pour l’impression. “Par exemple, la résolution des images, l’incorporation des polices et la présence de fonds perdus” nous explique David, responsable pré-presse. Une fois le fichier analysé, l’épreuve pour le bon-à-tirer (BAT) peut être réalisée pour un ultime contrôle du client de la mise en page, des textes, des images et des couleurs. Cette équipe fait le lien entre votre fichier et la production. Sans leur aval, rien ne s’imprime !  

L’impression : à vos fourneaux

L’impression Offset. Tout démarre à partir de plaques en aluminium sur lesquelles ont été gravés les visuels à imprimer. L’impression se fait en CMJN, il faut donc une plaque pour chacune des quatre couleurs. Dans la machine, que se passe-t-il ? Les feuilles à imprimer sont aspirées par le margeur qui les distribue ensuite vers des blocs composés de ces plaques gravées et de jeux de cylindres. Ces derniers permettent alors le transfert des couleurs et de la forme sur le papier. En fin d’impression, le support peut aussi être recouvert d’un vernis acrylique pour protéger les couleurs.  À la sortie, le document est poudré pour accélérer le séchage. Nous effectuons pendant tout le tirage des contrôles pour s’assurer du bon déroulement de l’opération.

L’impression numérique est un procédé d’impression direct, tout se fait plus rapidement et simplement. On passe de l’ordinateur à l’imprimante automatiquement. Pour ça, deux techniques possibles : le laser ou le jet d’encre pour des tirages unitaires grand format. Un laser vient par photosynthèse fixer l’encre afin de reproduire le visuel. Une fois posée, elle est chauffée dans un four permettant de cristalliser les couleurs. Le jet d’encre, comme son nom l’indique, permet de poser l’encre par des jets de couleurs directement sur la feuille. Le traceur jet d’encre sert en général à produire les épreuves FOGRA qui permettront de contrôler les couleurs avant l’impression.

Impression, les étapes de la chaine graphique en imprimerie

La finition : les carottes sont presque cuites

Place au façonnage maintenant ! On commence par les ennoblissements, s’il y en a, tels que le pelliculage, les vernis (3D, sélectif), marquages à chaud or, argent, cuivre, ou couleur ou encore le gaufrage (en relief) et l’embossage (creusé). Ensuite, nous coupons au format fini ou plions les feuilles de tirage selon le document. Dans le cas d’une brochure, les pages de votre document sont pliées en cahier dans un ordre bien défini. La coupe du support se fait par le biais d’un massicot. “La lame est très précise et pèse lourd (plus de 30 kg) ce qui rend l’opération plutôt dangereuse” comme nous l’explique Christophe, notre massicotier. Celle-ci est toutefois bien gérée grâce aux multiples sécurités du massicot. Les plieuses vont plier les feuilles en cahier en fonction du format et du nombre de plis. Les forts grammages comme les couvertures nécessitent un rainage qui marque le pli du papier et facilite son pliage. Enfin, l’encarteuse-piqueuse insère les cahiers les uns dans les autres, les agrafe et les coupe pour finaliser les brochures. Nous assurons aussi la perforation pour les reliures métalliques Wire’O et nous confions à un façonnier les dos carrés collés ou cousus.

Les étapes de la chaine graphique en imprimerie

Ça y est, vous avez désormais tous les ingrédients pour réaliser votre support parfait et n’en faire qu’une bouchée ! À vous maintenant de garder en tête toutes ces informations pour soigner au mieux votre expérience client et maîtriser vos coûts d’impression.

Et si vous voulez mettre des visages sur nos noms et voir toutes les étapes de la chaîne graphique d’encore plus près, rendez-vous à l’imprimerie pour une visite des lieux !

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